Bovins de boucherie Le marché retrouve un certain équilibre
Dans le secteur allaitant, le commerce reste fluide dans l’entrée de gamme alors que les femelles de haut de gamme pâtissent du recul des ventes dans la boucherie traditionnelle. En réformes laitières, les sorties sont un peu plus régulières, même si d’importantes disparités régionales sont observées. Les industriels profitent de ce meilleur équilibre et d’une demande un peu moins soutenue à la veille des vacances de printemps pour tenter de stabiliser les prix. En jeunes bovins, les échanges sont réguliers.
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Sur les marchés, les charolaises R sont commercialisées de 4,60 à 4,90 €. Les allaitantes de moindre conformation (O) ou légères se négocient entre 4,20 et 4,50 €. Les tarifs plafonnent dans les bonnes femelles de cheville et le commerce est difficile sur les concours d’animaux de boucherie.
En réformes laitières, les tarifs ne font pas apparaître de grosses variations d’une structure d’abattage à l’autre. Les vaches prim’holsteins P+/O– lourdes se vendent entre 4,35 et 4,40 €. Celles de conformation P= affichent des prix compris entre 4,20 et 4,30 €. Les normandes et les montbéliardes convenables se valorisent de 4,30 à 4,50 € selon les bassins de production.
En jeunes bovins, la demande est régulière, avec la préparation des expéditions sur l’Italie. Les animaux charolais de conformation U= se négocient entre 4,90 et 5,10 €.
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